La distribution de l’eau dans le monde
Notre belle planète bleue, comme on le sait, doit son nom au fait qu’une grande partie de sa surface est couverte d’eau une ressource essentielle pour la vie sur terre. Mais comment est-elle distribuĂ©e ?
Dans ce post, nous allons faire une petite introduction Ă cette question intĂ©ressante, allant au-delĂ de ce que nous savons tous par ouĂŻ-dire. Car, outre le fait que près des trois quarts de la planète sont des ocĂ©ans, occupant 70 % de sa surface, la rĂ©partition de l’eau est très variable.
D’une part, l’ocĂ©an est la source de la plupart des prĂ©cipitations de la planète, et c’est grâce Ă la pluie que les besoins en eau douce des plantes, des animaux et des hommes sont satisfaits.
Le cycle hydrologique distribue l’eau
Ă€ ce stade, il est essentiel de parler de le soi-disant cycle hydrologique ou cycle de l’eau. Un processus connu sous le nom de cycle biogĂ©ochimique a lieu, dans lequel l’eau change d’Ă©tat physique et se dĂ©place d’un endroit Ă un autre. Par Ă©vaporation, agissant comme un moteur pour l’Ă©nergie solaire, de grands dĂ©pĂ´ts de vapeur d’eau sont formĂ©s, qui sont ensuite transformĂ©s en liquide ou en solide sur la Terre.
L’eau salĂ©e est la plus abondante. C’est une source d’eau très importante, comme nous l’avons soulignĂ©, atteignant 1 400 millions de kilomètres cubes, et puis nous avons l’eau douce liquide que nous trouvons dans les rivières, les lacs ou, par exemple, les eaux souterraines, ainsi que les glaciers ou l’eau atmosphĂ©rique. Ainsi, par Ă©vaporation, un flux est produit qui complète constamment le cycle.
Cependant, la rĂ©partition de l’eau naturelle est modifiĂ©e par l’action des ĂŞtres humains. Actuellement, la dĂ©rivation et le contrĂ´le de l’eau dans la nature ont interrompu ou alternĂ© ce cycle hydrologique.
En consĂ©quence, non seulement sa rĂ©partition a changĂ©, mais l’eau douce disponible a Ă©tĂ© rĂ©duite. Aujourd’hui, notre planète bleue reste un monde d’eau salĂ©e, l’eau douce ne reprĂ©sentant que 2,8 % du volume total.
Avec la circonstance aggravante que de ce dernier, la glace et la neige constituent la majoritĂ© (2,1 %), ne laissant que 0,7 % de celle-ci pour l’eau douce disponible. Autrement dit, l’homme ne peut utiliser que moins de 1 % du volume total d’eau douce, y compris les rivières, les eaux souterraines, les rĂ©servoirs naturels ou artificiels.
La rĂ©partition gĂ©ographique de l’eau
La rĂ©partition gĂ©ographique de l’eau, carte en main, nous amène Ă distinguer, par exemple, une surface de l’ocĂ©an diffĂ©rente dans les deux hĂ©misphères, avec une zone ocĂ©anique nettement plus Ă©tendue dans le Sud que dans le Nord.
Ce n’est pas en vain que le continent antarctique est recouvert de glace, contrairement au Nord, oĂą la glace flotte dans l’ocĂ©an Arctique. On peut donc observer ces importants contrastes dans la rĂ©partition entre l’eau liquide et l’eau solide. Ă€ leur tour, ces diffĂ©rences se traduisent Ă©galement par des diffĂ©rences dans le temps que l’eau atteint l’atmosphère, de sorte que sa distribution sera Ă©galement inĂ©gale.
Les diffĂ©rences de rayonnement solaire qui existent entre les diffĂ©rentes rĂ©gions affectent Ă©galement leur distribution, de sorte que les caractĂ©ristiques atmosphĂ©riques ont Ă©galement une influence. En gros, la plus grande partie de l’eau dans l’atmosphère se trouve dans la zone tropicale, oĂą l’Ă©vaporation des eaux chaudes de l’ocĂ©an est intense.
L’importance de la distribution de l’eau
Si nous parlons de la rĂ©partition de l’eau douce entre les pays, nous devons dire qu’elle est très inĂ©gale. Certains pays, comme le BrĂ©sil ou l’Inde, le Canada, la Russie ou la Colombie sont très riches en eau, tandis que d’autres en manquent de façon chronique, comme la Jordanie ou Malte. De mĂŞme, des diffĂ©rences existent au sein des pays.
C’est pourquoi dire qu’un pays est riche en eau ne signifie pas que tout son territoire l’est. Bien que les nouvelles technologies et infrastructures facilitent leur diffusion, elles ne peuvent pas toujours ĂŞtre mises en Ĺ“uvre, soit en raison de problèmes techniques, soit par manque de budget.
Par consĂ©quent, mĂŞme dans les pays qui sont des puissances mondiales de l’eau il y a des rĂ©gions qui souffrent de grandes sĂ©cheresses. Outre la qualitĂ© de l’eau, la contamination de l’eau par des causes naturelles ou humaines est un autre aspect qui peut rĂ©duire considĂ©rablement la quantitĂ© d’eau pouvant ĂŞtre consommĂ©e.
En outre, les besoins en eau ne cessent d’augmenter en raison, entre autres, de l’urbanisation, du dĂ©veloppement et de la croissance dĂ©mographique mondiale. Sa meilleure rĂ©partition est donc l’un des grands dĂ©fis de l’humanitĂ© pour l’avenir et, idĂ©alement, pour le prĂ©sent.
D’autre part, la progression du changement climatique signifie Ă©galement une frĂ©quence et une intensitĂ© plus Ă©levĂ©es des Ă©vĂ©nements extrĂŞmes, tels que les sĂ©cheresses et les vagues de chaleur. Sans compter que les inondations, les ouragans et les tsunamis constituent Ă©galement une menace pour l’approvisionnement en eau potable et, en gĂ©nĂ©ral, on peut en dire autant des catastrophes naturelles en gĂ©nĂ©ral.
Pareil, le rĂ©chauffement climatique est un facteur important dans l’avancĂ©e de la dĂ©sertification, un problème qui se profile sur une grande partie de la planète, Ă©troitement liĂ© Ă la rĂ©partition inĂ©gale de l’eau. N’oublions pas, enfin, que l’eau est une ressource naturelle dont il faut s’occuper en prioritĂ©, car elle est indispensable Ă la vie de la planète et de nous tous.