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Les animaux les plus rares du monde

Les animaux les plus rares du monde

Certaines sont plus connues que d’autres et suscitent toutes sortes de sensations. Ils peuvent sembler charmants, étranges, laids, beaux, fascinants ou simplement inhabituels. De même, beaucoup d’entre eux appartiennent à des espèces menacées, mais tous sans exception sont rares, étranges, bizarres. Ou, ce qui est la même chose, ils ne vous laisseront guère indifférents.

Chromodoris lochi

Chromodoris lochi est un type de mollusque nudibranche. Il appartient à la famille des Chromodorididae, et sa couleur est bleu ciel, qui peut varier d’un spécimen à l’autre, jusqu’à devenir presque blanche. De plus, comme on peut le voir sur l’image, le manteau est bordé de lignes sombres continues ou intermittentes. Le résultat est vraiment spectaculaire.

Ils n’ont pas d’yeux, bien qu’ils utilisent deux tentacules pour analyser l’environnement par contact, en plus de pouvoir détecter la lumière ou l’ombre. Enfin, ce mollusque, d’à peine 6 centimètres de long, se nourrit des éponges qui peuplent les coraux et se défend contre d’éventuels prédateurs en les avertissant par ses couleurs intenses de sa toxicité.

Les animaux les plus rares du monde - Chromodoris lochi

Singe fouineur

Le singe de nez (Nasalis larvatus) est un autre spécimen surprenant. Comme le dirait Quevedo, c’était un primate au nez fouineur. D’autre part, il est indigène à la forêt de Bornéo. A cette occasion, en plus d’être grand, il est allongé, et on peut voir cet appendice dans toute sa splendeur chez les mâles adultes.

En fait, ces dimensions ont une utilité, à savoir accroître leur attractivité. En particulier, l’acceptation des femelles, bien que ce soit aussi un mécanisme pour pouvoir combattre l’excès de chaleur corporelle de ces animaux arboricoles.

Ils y parviennent aussi en se baignant, ce sont de bons nageurs. C’est une espèce en voie de disparition, que les humains ont mis et continuent de mettre sur les cordes. Comme c’est souvent le cas, la chasse et la perte de leur habitat

Les animaux les plus rares du monde - Singe à nez et à bouche

Ours d’eau

L’ours des eaux est une espèce animale de la famille des ecdysozoaires. Ce sont des invertébrés microscopiques, d’à peine 0,5 millimètre de taille lorsqu’ils atteignent l’âge adulte, puisqu’ils ne mesuraient que 0,05 millimètre auparavant. Au-delà de leur apparence étrange, ils gagnent en popularité pour leur résistance même dans des conditions extrêmes.

Les animaux les plus rares du monde - Ours d'eau

Saola ou Vu Quang Ox

Le bœuf Vu Quang ou Saola est une très belle espèce, ce qui prouve que la rareté n’est pas incompatible avec la beauté. Dans ce cas, la licorne d’Asie, nom sous lequel ce mammifère qui vit dans les montagnes vietnamiennes qui vivent en petits groupes pour se protéger des prédateurs et trouver de la nourriture. Il est actuellement en grave danger d’extinction.

Taupe au nez étoilé

La taupe à nez étoilé ou taupe bermudienne (Condylura cristata) est une sorte de mammifère sorichomorphe de la famille des Talpidae. Le voir, c’est être incapable de s’arrêter de le regarder, de chercher le truc ou, d’ailleurs, la tête qui devrait accompagner un corps et des griffes aussi développés.

Il l’a, il l’a, mais pas de manière conventionnelle. Cet animal très rare, qui mesure 20 centimètres de long et pèse environ 56 grammes, possède environ 22 tentacules sensibles au bout de son museau, idéal pour attraper les insectes.

Les animaux les plus rares du monde - Saola ou Buey de Vu Quang

Calmar rachitique

Le fond de la mer recèle de nombreux secrets, sans doute, mais il est difficile d’imaginer que l’un d’entre eux soit aussi drôle, et même agréable. Comme dans un dessin animé de Disney, cette céphalopode de l’espèce Rossia pacifica, baptisée Calmar rabougri aime se cacher sous le sable et mesure environ 11 centimètres. Ses yeux expressifs et son apparence générale sont indescriptibles.

Le requin gobelin

Ce poisson, connu sous le nom de requin gobelin, habite de nombreux océans, mais il est peu connu car il vit en eau profonde et il y a donc encore beaucoup d’inconnues autour de lui. En tant qu’espèce (Mitsukurina owstoni), elle a été découverte au large des côtes de Yokohama, au Japon, en 1998.

Le pêcheur qui l’a trouvé l’a nommé tenguzame, qui en japonais signifie requin gobelin. Elle a la particularité de changer de couleur hors de l’eau en devenant blanc. Il mesure entre 2 et 6 mètres de long et peut atteindre 700 kilogrammes.

Les animaux les plus rares du monde - Le requin gobelin

Le blobfish

Le blobfish (Psychrolutes marcidus) est une espèce de poisson scorpéniforme qui, pour beaucoup, a mérité le titre d’animal le plus laid en raison de ses propres mérites. Mais pas seulement, parce qu’être si rare, étrange, très rare et avoir cet air triste l’a rendu différent des autres, au point d’avoir attiré l’attention de la Société pour la préservation des animaux.

Cette ONG tente de la protéger de l’extinction en diffusant son image virale afin de sensibiliser le public et de collecter des fonds pour ce faire. Son aspect gélatineux, en revanche, est dû à la nécessité pour son organisme de surmonter la pression extrême des eaux profondes.

Ours malaisien

L’apparence de l’ours malais (Helarctos malayanus) peut être considérée comme normale tant qu’il n’ouvre pas la bouche. C’est alors que l’on découvre, oh surprise, que sa langue est de celles qui font parler.

Une langue qui plutôt ressemble à un fil de yo-yo montre clairement à quel point cet ours désossé vivant dans les forêts tropicales de Sumatra, Bornéo, Indochine, Malacca ou Birmanie mérite d’être mentionné. Il est intéressant de noter que la taille de l’animal est petite, et qu’il s’agit également d’un record, car c’est le plus petit ours du monde.

Logiquement, en laissant de côté les ours comme l’ours des eaux, dont le nom est une simple coïncidence. D’ailleurs, cette longue langue a une raison d’être, et ce n’est rien d’autre que de faciliter l’alimentation de son propriétaire, puisqu’elle lui permet de se nourrir de miel et d’insectes.

Enfin, au-delà de la rareté visuelle, il est important de prendre en compte un autre type d’irrégularité, cette fois liée à la différenciation évolutive. C’est un concept qui nous renseigne sur l’information génétique qui, si elle était perdue en raison de l’extinction de l’espèce, signifierait une perte définitive lorsqu’il s’agit d’animaux uniques sur le plan de l’évolution. C’est le cas du fourmilier, de l’autruche, du chotacabra, des podargos, du picozapat ou, par exemple, du guácharo sud-américain. Selon une étude de l’université de Yale publiée dans Current Biology (2014), la protection de ces espèces devrait être une priorité.